Éolus Le Sage a écrit:
Combien de fois j'ai vu ça à coté de moi, je décolle aussi vite qu'eux et vais plus vite!
Tu aurais dû venir à Courseulles samedi car les conditions étaient idéales en début d'après-midi pour comparer (9-11 noeuds).
Perso, après plusieurs sessions dans ce genre de conditions, je décolle un peu après Sylvain et son AFS-1 en 7,3 Oxygen (il me faut un vrai 11 noeuds à l'anémo pour planouiller sur des oeufs en pompant comme un fêlé) avec Loft Blade 9,5 et mon AHD SL1 140. Peut-être parce que je suis lourd (79 kg) et pas très grand (1,89 m)

Sûrement parce que j'ai un niveau médiocre dans le lightwind...
Le principal avantage que je vois à ce type de support est effectivement sa capacité à décoller sans être armé d'une grosse toile.
Un autre est aussi le côté smooth du vol par rapport au windsurf classique qui tape un peu plus. C'est vraiment ce qui est le plus marquant pour ceux qui regardent.
Enfin, une fois en l'air, ça accélère très fort avant de plafonner en vitesse (en tout cas l'AFS-1, confirmé par Bruno André) et ça garde mieux le planing quand le vent mollit.
Quand on n'a que les week-ends pour naviguer, comme moi, on fait avec la météo qu'il y a et c'est sympa de pouvoir planer même quand éole est peu généreux, sans s'encombrer d'un gréement et d'un flotteur énorme.
Les principaux inconvénients sont le tirant d'eau (tant qu'il n'a pas décollé) si on navigue sur une côte avec peu de profondeur (comme ici à marée basse) et la difficulté à gérer quand le plan d'eau s'agite (le Nord-Est normand remue bien le plan d'eau dès qu'il y a plus de 12 noeuds).
Bref, comme indiqué par plusieurs dans ce post, c'est destiné à d'autres types de sensations que windsurf classique, avec des limites spécifiques et des avantages spécifiques. Ceux qui ont essayé l'AFS-1 de Sylvain et qui ont réussi à planer (ma seule session de test était vraiment pétolesque) confirment l'originalité des sensations de ce type de support (que l'on doit retrouver quelque soit la marque de foil).