La PWA a fait exactement l'inverse.
Il y a eu (il y a 2 ans, peut-être 3) une polémique sur la disponibilité de certains foils: des concurrents se plaignaient de ce que les marques ne mettaient réellement les modèles les plus récents de foils qu'à la disposition de leurs propres coureurs, les autres étant donc désavantagés. Avec la clairvoyance qui la caractérise, la PWA a décrété que seuls les modèles disponibles dans les shops seraient autorisés sur ses compétitions.
Le prix de référence pour un concurrent qui veut s'équiper est donc le prix en magasin, et même les pros (sauf ceux qui sont sponsorisés par une marque dont le foil est compétitif) sont obligés d'acheter leur foil en shop, au plein tarif (étant donné l'écart entre l'offre et la demande). Avec la nécessité d'avoir des pièces de rechange en cas de casse, l'élément "foil" revient à près de 10.000 Euros.
Et ensuite, pour limiter les coûts, la PWA limite le nombre d'ailes à deux.

Et comment ils font pour les foils qui ne sont pas distribués en Shop ?

Bon, pour Phantom, c'est réglé, mais ni F4 ni Z-Foils n'a de réseau de distribution mondial. Chez Z, les tarifs ne sont même pas affichés, autant dire que tu ne sais pas qui a payé quoi et à quel prix.

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Spots: De l'Etang de Berre à la Rade de Hyères

Tabou Aire Ride + 81
Sabfoil Set
Sailworks Flyer 8.2 / Phantom Iris X 6.6 / Gun Torro 4-5-6

Pour réduire les coûts, le nombre d'ailes avant est limité à deux, MAIS l'utilisation de deux fuselages, presque toujours en titane, reste autorisée !
Pour garantir des courses plus équilibrées, le nombre de voiles est limité à trois. À mon avis, cela limitera également la fenêtre de vent disponible pour la course, en particulier pour les navigateurs les moins expérimentés et les plus légers.
Je persiste à penser que le « déplacement » favorise le couple. Un 8 puissant n'est pas forcément plus agile et léger à naviguer qu'un 8,5 équilibré. Et une aile plus grande nécessite encore moins de surface de voile. Mais avec seulement deux ailes disponibles…

Pour les courses de dériveurs, on dit pouvoir mesurer deux planches par épreuve. Cela signifie que si vous courez aux Canaries, vous faites un choix ; si vous courez au lac de Garde, vous êtes obligé d'en faire un autre. Dans les épreuves mixtes, le vent n'est pas forcément présent tous les quatre jours. Des modifications seront apportées pour accommoder les coureurs de dériveurs ; les classements seront rééquilibrés, car il n'était pas possible d'organiser davantage d'éliminations. On va sans doute assister à des courses hippiques avec tout le monde aligné sur la ligne de départ de la même série…

Avec la nouvelle impulsion qu'ils veulent donner à l'aileron, on va retourner aux longues séries avec des séries à répétition à cause de conditions instables, des gens s'arrêtant volontairement après les bouées pour demander des annulations, et tout le reste.

Sans parler des vieux débats sur la supériorité du 70 ou du 72, et sur la supériorité du S-fin sur le S…

C'est vrai que le foil coûte un bras. Et c'est vrai que son apprentissage n'est pas facile. Mais il nécessite certainement (pour le même programme) beaucoup moins de matériel que la pratique des ailerons.

À mon avis, l'aileron reste spectaculaire par plus de 20 nœuds de vent stable, et dans ce cas, j'aurais de nouveau proposé des courses mixtes.

C'est une autre façon d'appréhender le niveau global de la course.

P.-S.: Hier, j'ai parlé à deux gars qui fréquentent régulièrement le cirque. Eux aussi sont incrédules...

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