titiparis a écrit:
je pense que les (30? 50?) premiers centimètres d'eau ne doivent pas réagir comme le reste du liquide, on est trop près de la surface
T'inquietes ! L'eau est un fluide super homogène : jusqu'à -5cm il n'y a aucune variation de comportement. Au dessus il y a un vrai risque d'aspiration de l'air sur l'extrados de l'aile (une forme de spinout disons). C'est la cause des décrochages.
La hauteur du bras des foils résulte à la fois :
1 - D'un besoin de latitude de profondeur d’immersion du dispositif ayant pour cause les variations d’assiette dues aux modifications d'appuis intrinsèques à la pratique (inclinaison anti-dérive, pumping, virement, ... ).
C'est d'ailleurs ce en quoi consiste principalement l’apprentissage : savoir où est l'aile et la maintenir où l'on veut ...
2 - De la nécessite de s'affranchir du relief du plan d'eau, jusqu’à une valeur de clapot raisonnable.
Les hauteurs constatées semblent faire consensus malgré plusieurs type de d'usage (kite, moth, windsurf, etc ...) : elles sont relativement similaires, preuve que le besoin est bien réel.
On notera que dans le cas d'un monofoil le bras n'a aucun rôle anti-dérive (sauf à basse vitesse), en tout cas il faut éviter de l'utiliser comme tel.
Par contre sa longueur influe sur la stabilité longitudinale : plus c'est long, plus le fuselage du foil doit être long ...
Illustration avec l'Ours, l'anti-conformiste :
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