La fréquentation des écoles de voiles reste assez symbolique je trouve.
La cahute, école sur la plage organise des stages débutants depuis des années et c'est plein de jeunes et moins jeunes. On les retrouve jamais en dehors des stages.

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Armstrong
Gong Droid aramid x
Afs silk

Sur les 4 spots que je fréquente (je ne vas pas donner de pourcentages, qui ne valent pas grand-chose pour déterminer "au pif" les proportions respectives de 4 catégories):
- Nouméa: très forte prédominance du nombre de wingfoilers, encore pas mal d'ailerons, le kite semble avoir baissé mais a encore de nombreux pratiquants, par contre il y a beaucoup moins de windfoilers qu'il y a quelques années, même si la proportion à Nouméa y est probablement plus grande qu'ailleurs.
- Maui: de très nombreux wingfoilers et windsurfers; le kite semble s'être effondré, quant au windfoil, il n'a jamais pris: jamais vu plus de trois windfoilers sur l'eau en même temps, et maintenant on n'en voit plus qu'un seul, très rarement (probablement David Ezzy).
- Singapour: en raison des conditions pétolesques, le windfoil y avait explosé; la quasi-totalité des windfoilers sont devenus des wingfoilers. Il y a toujours eu très peu de kiters, et il y a encore un certain nombre de windsurfers irréductibles.
- Mui Ne (Vietnam): encore beaucoup de kites (en majorité), et de windsurf. Quasiment pas de windfoil; le wingfoil se développe.
A noter: Mui Ne est presque exclusivement un marché de touristes, venus essentiellement d'Europe et du reste de l'Asie.

Le nombre total de pratiquants:
- Il a bien chuté à Nouméa (tendance de fond, plus exode de près de 20% de la population du Grand Nouméa à la suite des exactions de l'an dernier), mais est fortement remonté avec la développement du wingfoil.
- Il s'est effondré à Maui, car la destination est devenue extrêmement chère, et de nombreux AirBnB ont fermé (règlementation locale).
- Il semble être stable à Singapour sur les dernières années.
- Il a fortement chuté au Vietnam, à cause des sanctions occidentales contre la Russie (les Russes, qui représentaient une très grosse partie de la clientèle, ne peuvent plus utiliser leurs cartes de crédit russes, et donc de nombreux Russes ne voyagent plus hors de la Russie).

Effectivement il y avait eu une annonce de Nausicaa par mail . Message courageux et analyse pertinente. Personne n'a trop envie que ces shops disparaissent à vrai dire..C'est tjrs mieux de passer par eux pour l'accastillage, le néoprène ou les accesoires notamment.
Pour ce qui est du "lourd" (flotteur, voile, mât, wish), là ça va être plus dur de rester constructif sur le modèle. Le marché d'occaz a tout à offrir sachant que "recycler c'est protéger" et que LBC a remplacé le dépôt-vente des shops d'autrefois..
Du point de vue d'un acheteur d'occaz c'est côté réparation service SAV entretien qu'il y aurait (et qu'il y a toujours eu en fait) un manque. Les shops déballent et stockent du neuf essentiellement (parfois de l'occaz - modèles de tests). Les vendeurs sont souvent pratiquants et c'est plutôt une bonne chose. Ils connaissent les produits, des fois les techniques de construction, les matériaux, la couture ou la réparation composite. En revanche ils ne réparent pas ni ne veulent prendre en charge des trucs achetés ailleurs ce qu'on peut comprendre. On finit donc par connaître le garage indépendant, plus ou moins proche de la concession, qui lui répare et qui croule plutôt sous les demandes actuellement (à en croire les délais). Difficile de rester constructif là, oui.

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vérité & réconciliation

Il y a des shops en ligne sur LBC, pas beaucoup mais ils ont leurs promos et leurs occasions visibles en tant qu'annonces "pro".
Le point crucial sur LBC reste la livraison du matos lourd et encombrant (flotteurs, voiles, wishs, mâts).
Les particuliers ne proposent pratiquemment que la remise en main propre, les shops proposent la livraison bien qu'assez réticents lorsqu'il s'agit d'un flotteur, il m'a été conseillé de passer par le colis-voiturage par le biais de connaissances ou via les forums, sous prétexte que les colis étaient trop souvent maltraîtés aussi bien sur les plateformes de stockage que dans les camions, enfin plus que par le passé apparemment.

C'est bien pour cette raison qu'un pratiquant loin des shops corule sous ses propres occases (qui ne partent pas sauf client en local) et achète en VPC.
Le transport (et ses risques) est un vrai soucis.

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Matos lac et vent faible, 100% foil même si je pourrais compléter avec une freeride 115 litres pour le fort et une wing pour le très très light.
Flotteurs : IQFoil / Slant 133 / ex-proto Horue Flikka
Foils : SB Team Set + IQ
Voiles : freeraces 2 - 3 cam de 5.9 à 9.0
1.86 m - 100 kg

Si j'étais patron de shop, devant la baisse de vente de matos j'essayerai de diversifier mon activité :
- le resto : Locsurf a construit un resto à coté du shop qui doit maintenant générer le même chiffre d'affaire que le shop
- le rental shop : autour des années 2000, j'allais naviguer à Cabourg avec des copains et louais des planches au shop "le Menhir"
- le tiers de confiance : pour le matos d'occaz', je reprends, je photographie, j'inspecte, je passe l'annonce, j'expédie
- le réparateur : laissez moi votre matos abîmé, un pro le répare pour vous (le shop devient point de collecte ou réparateur lui même)
- photographe/drone : pour les shops au bord de l'eau, je mets une télé et projette les images de la session de la journée que les clients viennent voir en sirotant un verre à mon bar, achètent (ou pas) la photo
- organisation de coaching / clinic avec les coureurs sponso par le shop (qui du coup passent un BE)
- organisation de course virtuelle avec GPS pour créer de l'émulation et donner envie à chacun de s'améliorer et de tenter sa chance dès que les conditions sont favorables
- dépannage sur le spot... Une casse? un appel au shop avec ses coordonnées GPS et 10 min après le wish/la plaquette/... arrive
- tenter de devenir proshop gong en wing

et bien sur, aller sur les marchés porteurs et à haute rentabilité (fringue, lunetterie, accessoires, ...)

Quelque par, la board de windsurf est au shop ce que la station a essence est à un supermarché, c'est le produit d'appel sur lequel on ne gagne pas grand chose

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FMX 98 118 138 + 178LR foil
S2M 5.7 6.3 6.9 7.5 8.4

Tu veux des L'oc Surf partout en somme

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F195 - Mes feedbacks

À vendre :
- pack wing AFS
- Tabou Manta 61 + Starboard iSonic 63 + Exocet Cross² 118
- S2 Maui Dragon 4.6 et 5.2 + S2 Maui Venom 5.7, 6.3, 7.0, 7.7, 8.4 et 9.3
- wishbone carbone neuf

Je suis assez en ligne avec la proposition d'Antoine même si il y a plusieurs métiers (restauration...) en un, là.
En local il faut faire du shop un point de passage "obligé" via services qui peuvent être chronophages mais ne coutent pas grand chose (photos, animations...).
En local et en externe il faut en faire le tiers de confiance expé, expertise, remise à neuf. Un particulier ne peut parfois pas expédier de grandes tailles par exemple.
En externe il faut un service performant (les shops allemands avaient un gouffre d'avance versus les français il y a déjà 20 ans).
Et une comptabilité saine.
Les shops allemands proposent de meilleurs prix car ils négocient de meilleurs prix, sans réclamer de payer à 90+ jours.

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Matos lac et vent faible, 100% foil même si je pourrais compléter avec une freeride 115 litres pour le fort et une wing pour le très très light.
Flotteurs : IQFoil / Slant 133 / ex-proto Horue Flikka
Foils : SB Team Set + IQ
Voiles : freeraces 2 - 3 cam de 5.9 à 9.0
1.86 m - 100 kg