verhaeghe a écrit:
Au delà du prize money, on sait aussi que les filières olympiques ont un budget dans les fédé pour payer les coureurs du team France.
Pour pas raconter de bêtises, j'ai demandé à chatGPT le satut des membres du team France pour l'IQ Foil
Citation:
Statut et prise en charge : membre de l’Équipe de France, rattaché à un pôle (prise en charge des entraînements, encadrement, matériel et frais de déplacement via la FFVoile / Pôle France / ENVSN).
Financements officiels : la fédération dispose de conventions/« contrats d’objectifs » avec l’État (Ministère / Agence nationale du sport) qui financent la préparation olympique — ces conventions ne correspondent pas à un "salaire" individuel mais à des enveloppes pour structures et dispositifs.
Rémunération directe possible : certains athlètes perçoivent des bourses/indemnités (bourses ANS, primes de performance, aides territoriales) ou sont salariés s’ils occupent un poste (ex. entraîneur, intervenant) ; ils peuvent aussi toucher des primes liées aux médailles versées par l’État (montants évoluant dans le temps — ex. 65k/25k/15k pour Tokyo 2020, revalorisé depuis).
Sponsors et contrats privés : une part non négligeable des revenus provient de contrats de sponsoring (marques, matériel), prestations, conférences, etc.
Bonus fédéraux : la FFVoile et organisateurs peuvent aussi prévoir des primes pour certaines compétitions (mais cela varie épreuve par épreuve).
Si on a des membres du team Fran ce qui nous lisent, n'hésitez pas à corriger
En tout cas, on comprends bien qu'il est bien plus sur d'être dans le team France IQ Foil que de faire la PWA dans un team marque
Je ne peux pas être d’accord avec la dernière phrase…
Pour re-situer, ce que dit ChatGPT est assez vrai, à une nuance près sur la liste des financements possible en rémunération directe :
- d’une part il y a l’armée de Champions. Environ 150 athlètes olympiques (toutes disciplines confondues, y compris sports d’hiver) sont militaires avec très peu d’obligations militaires. Cela permet un statut social, une base de salaire fixe, et donc un certain confort mental.
Pour la voile, il y a actuellement 9 athlètes je crois, dont je fais partie. Les fédérations font les demandes sur résultat et des fois, ça passe. Mais c’est un cercle très fermé.
- il y a l’option des CIP (contrat d’insertion professionnelle). Cela correspond à un contrat quadri-partie (ministère, fédération, entreprise, athlète) où l’athlète va travailler à quart temps par exemple, mais va avoir un salaire à plein temps. Le financement pour compenser le temps non travaillé vient de l’état (pour faire très simple).
- il y a les contrats club (qui ressemblent un peu aux CIP).
Pour avoir accès, à ces différents statuts, il n’y a pas de règle fixe, mais dans l’ensemble on peut dire top20 mondial (ce qui est équivalent, j’estime, à top5 PWA).
Ensuite, pour mettre du contexte, beaucoup de personnes pensent que ceux qui s’entraînent en pôle sont en équipe de france. C’est faux.
Au sein de la FFV, il y a plusieurs statuts, qui dépendent principalement des résultats au dernier championnat du monde. Tous les ans (oui tous les ans!), les statuts sont rediscutés.
- Statut Équipe de France : top 6 mondial. C’est tout. Sinon, c’est pas EDF. Et c’est valide que 1 an. Quand on sait le format des finales et le niveau nécessaire rien que pour rentrer en medal race d’un championnat du monde, c’est indécent.
Ce statut donne en effet droit à prise en charge quasi complète (déplacement, logement en déplacement, un certain volume de matos par an en prêt, coach, etc). Pour autant, il faut acheter du matos en plus car volume matos insuffisant.
-Statut groupe france : equivalent EDF « B ». C’est sur décision du DTN, et grosso modo, c’est top15 mondial. Mais c’est flexible : par exemple Louis Pignolet, qui a fait une contre perf au mondial 2025 mais qui a fait de très belles performances le reste de l’année, ne voit pas son statut remis en cause pour 2026.
Mais là, à part le coach, il n’y a pas de prise en charge comme en EDF. Il y a une bourse FFV, qui est en gros la moitié de celle de l’EDF. Et pas de matériel en prêt.
- les statuts EDF Jeune, groupe france jeune. Pour les moins de 23 ans qui ont fait de bons résultats, statut où la bourse est la moitié de celle du Groupe france en gros. Ce groupe permet par contre d’avoir un coach.
Ensuite pour les autres à part pendant les entraînements dans les pôles de brest et La Rochelle,
ils sont en autonomie totale.
Je rajoute juste le statut ANS (ministériel), pour lequel il faut faire un podium au championnat du monde, ce qui débloque des aides supplémentaires. Mais c’est pareil, que pour un an.
Donc oui, si tu arrives a performer, tu peux avoir de très belles aides. Mais il n’y a absolument rien de sûr.
À mon sens, un rider pro PWA qui cumule son job de rider et un job plus de développement dans l’entreprise (comme j’ai fais avec Phantom ou par exemple Alex Cousin chez Patrik), a une vision à moyen-long terme beaucoup plus stable.
Alors, certes, ça n’est pas être que rider, mais c’est une option qui n’est pas envisageable en IQFoil.
Bien sûr, avec le marché du windsurf tel qu’il est aujourd’hui, la situation est dure pour tout le monde et il n’y a plus de situation sûre à proprement parler (j’en suis un bon exemple sur la partie marque). Je voulais juste recontextualiser la situation IQFoil qui n’est clairement pas si rose que ça … du moins en France. Dans d’autres pays où il y a moins d’athlètes, je sais que certaines personnes avec un niveau bien moindre s’en sortent très bien.
Mais là, on pourrait partir très loin dans la discussion et dériver encore plus du sujet de la PWA Japon !
Désolé pour ce hors-sujet majestueux