ThierryP a écrit:
Il faut quand même être d'un optimisme démesuré pour se mettre à l'eau (12°C.) en hiver, avec un vent de terre, en se disant qu'en cas de pépin, on sera vu de la plage et quelqu'un enverra du secours.
Expérience vécue: je casse le mât en mer (en été en Calédonie, donc rien à voir avec les conditions dont on parle ici), pas très loin d'un ilot. Je nage jusqu'à l'ilot en tirant mon matos derrière moi et j'y passe la nuit. Deux véliplanchistes (l'un est Albeau, l'autre le distributeur NP/JP local chez qui il est en vacances) voient mon fourgon garé devant la plage à la nuit tombante, se sont dit: "tiens, Thierry n'est pas rentré, il a dû avoir un pépin en mer" (ils me l'ont dit deux jours après) et n'ont pas appelé les secours en mer (mais une amie véliplanchiste, elle, a prévenu la police).
Alors dans pareilles conditions, compter sur les autres pour appeler les secours, c'est limite suicidaire.
Albeau et le distributeur NP ont espéré un instant être débarrassés

Quant au planchiste bien entrainé physiquement et mentalement heureusement, finalement si je me fie au schéma de la dérive, il allait presque toucher la côte de Grandcamp assez hospitalière au moment du sauvetage ?