Le terme exact employé en langue anglaise par l'inventeur du windsurf, Jim Drake, et publié en 1969 est :

"The twin booms (often called a "wishbone" boom) are made of laminated fir or pine shaped so as not to interfere with the sail's longitudinal curvature. "

https://www.rand.org/content/dam/rand/p ... /P4076.pdf
https://en.wikipedia.org/wiki/Windsurfing

Sur un bateau de type dériveur comme le Wizz sorti par Bénéteau en 1981, c'était bien un wishbone (et non une bôme traditionnelle comme sur un Laser ou un 470) qui permettait de régler l'allure de la grand voile.

https://www.sailingtheweb.com/fr/voilier/beneteau/wizz

Oui, tout au début "wishbone" est le terme qui a été utilisé en Anglais, mais les anglo-saxons sont vite passés à "boom" (c'est à dire "bôme"), alors que nous en sommes restés à un terme qui n'est plus JAMAIS utilisé en Anglais dans le monde du windsurf.
Comme le disait Shakabra, si tu rentres dans un shop à Sydney ou à Maui en demandant à acheter un "wishbone", le vendeur te regardera avec des yeux comme des soucoupes.

Le gréement gonflable Arrows iRig One comporte une bôme gonflable à la place d'un wishbone.

https://www.urbankai.com/shop/c/p/Arrow ... 245964.htm

Conséquence, la courbure du profil de la voile n'est donc pas respectée juste au dessus et en dessous de cette bôme gonflable et ne peut être modifiée en étarquant ou en choquant l'empointure le long d'une ralingue intérieure car tout est fixé par des coutures le long de cette bôme gonflable.

La définition française du wishbone est une bôme double, ou espar double arqué entourant la voile :

bôme double,n.f.

Domaine : Sport/Planche à voile.

Définition : Partie mobile du gréement, à double arceau, qui permet de manoeuvrer la voile.

Anglais : wish, wishbone.

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/ ... 0006077161
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wishbone

Fun fact : pourquoi le wishbone s'appelle-t-il wishbone? Je parle de l'os du poulet là.

Une tradition anglo-saxonne veut que deux personnes tirent simultanément sur chacune des branches de l'os en question, tout en faisant chacune un voeu.
Lorsque l'os se casse, celui qui emporte la nervure centrale de l'os (la poignée avant quoi), voit son voeu se réaliser.

Vu le nombre de wish qui cassaient à cet endroit dans les années 80, c'était prémonitoire.
C'est peut-être à cause de cette connotation de fragilité que les anglo-saxons ont abandonné le terme?

C'est bien plus vraisemblablement parce qu'ils préfèrent toujours le mot le plus court possible; donc "boom" plutôt que "wishbone".

Bref, pour en revenir au sujet de départ, il se trouve que j'ai longtemps bossé en R&D sur le matériel de snowboard.

Les problématiques de segmentation de marché sont un sujet récurrent et qui ne relève en aucun cas d'une vérité absolue.
D'un point de vue commercial, il faut dire ce que le client veut entendre, en se référant à des catégories qu'il connait, même si elles sont réductrices et schématiques.
D'un point de vue R&D, c'est plus intéressant, puisque c'est un autre référentiel (souvent confidentiel) en fonction duquel on va choisir de privilégier certains paramètres au détriment d'autres.

Mais pour la plupart des sports, j'ai l'impression que le terme freeride véhicule une idée de polyvalence sous un vernis un peu plus sexy.
Derrière ce point commun, ce qui se vérifie souvent, c'est que le rapport au matos peut-être très différent selon les pratiquants.

Pour certains, le focus est clairement sur l'usage : le matos ne doit pas être un frein, il doit se faire oublier, inspirer confiance.
Pour d'autres, une partie du challenge doit venir du matos : celui-ci doit être un atout (dans son domaine de performance), il doit renouveler les sensations, permettre de repousser certaines limites.

Ce clivage se traduit concrètement lorsqu'il s'agit de mettre sur le marché un pro-model, soit la réplique en série du prototype utilisé par un coureur.
On peut "ne rien changer", auquel cas peu de pratiquants seront capables d'exploiter la planche et la plupart en auront une expérience désagréable.
On peut aussi "civiliser" un peu la planche, en général en assouplissant son flex (je parle pour le snowboard), afin qu'elle soit moins exigeante physiquement.
Les deux options ont leurs partisans mais c'est en général la seconde qui l'emporte : aucune marque ne souhaite mettre un client passionné en situation d'échec.

Oui et non : perso je n'ai absolument pas le niveau ni le physique pour mon matos de slalom, mais sur le plat je m'ennuie en freeride et je kiffe mon matos de slalom. Bon, au bout de 80km grand max je suis mort

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On est vite passé au terme "wish", on aime aussi les contractions
Et comme ça, on a toujours en nous une lueur d'espoir, un désire qui brille dans nos yeux

j'adore ce mec!

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dinosaure addicted

Comme je l'ai déjà dit, il est de bon ton de tirer sur les slalomers mais désolé c'est pire en vagues quand on voit le nombre de gars qui se trainent le cul avec leur quad hyper radical alors qu'ils seraient 100 fois mieux sur une bonne freewave...

Au moins le "slalomer" avec son matos, il essaye d'aller vite, en vagues yen a plein qui ne font même plus l'effort de "surfer" et pour cause, surfer une mousse onshore de 50 cm n'a aucun intérêt

On en revient donc au constat que le programme freeride correspondrait à ~ 70 % des pratiquants alors qu'on est loin de ce pourcentage en terme de volume de ventes

Ça concernerait plus les flotteurs que les voiles non ?

Ce serait intéressant de connaître les % de vente de matos freeride vs slalom et wave...

c'est pas sympa de parler de Kouby comme ca

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dinosaure addicted

ceci dit contrairement aux idées reçues, c'est bel et bien le freeride qui domine fortement le marché, je crois que grosso modo c'est slaom = vagues = 20% et freeride donc 60%

Notre bon Thierry P nous disait l'inverse. Ta répartition est probablement vraie en terme de pratiquants, mais je ne pense pas en terme de chiffres d'affaires auprès des fabricants.

Un mordu de slalom va se balader avec 4 ou 5 planches, 10-15 ailerons et un quiver complet de voiles relativement chères à l'achat. Et il va renouveler tout ça régulièrement.
En freeride, j'avais 2 planches, 4 ailerons et 4 voiles. A 80% j'achetais d'occasion et je ne renouvelais que tous les 2 à 4 ans. J'avais pas l'impression que mes voisins de casiers de club faisaient mieux, et en fait on avaient tous d'autres sports/loisirs à côté où il fallait mettre aussi un peu d'argent.

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Spots: De l'Etang de Berre à la Rade de Hyères

Tabou Aire Ride + 81
Sabfoil Set
Sailworks Flyer 8.2 / Phantom Iris X 6.6 / Gun Torro 4-5-6

Pragmatisme anglo saxon . Boom c’est une bôme . Wishbone c’est l’os de vœux et aussi , accessoirement une bôme . Allons à l’essentiel !

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Patrik foil ride 147
"Starmod " ex futura 127 shape Alexis aéromod 100l 83x208
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Sabfoil mat 95 + ailes Médusa 679 / 799 / 899 / slingshot Phantasm PTM 899
severne blade 4.2 , foil freek 4.4 / 5.2 , NP freeflight 5.7 et V8 flight 7.0
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"c'est pas le vent qui est trop fort , c'est la voile qui est trop grande"